La disparition de Marie-Hélène Audoye, en mai 1991, fait partie des cold cases rouverts par le pôle des affaires non élucidées de Nanterre. Sa mère, qui n'a jamais cessé le combat pour la vérité, se confie face aux caméras du 20H de TF1.
Son combat pour sa fille disparue, Annie Audoye le mène sans relâche depuis 31 ans. "C'est mon devoir. Si ma fille a besoin d'aide, c'était notre devoir et c'est encore mon devoir d'essayer de le lui apporter", lance-t-elle dans la vidéo du 20H de TF1 ci-dessus. C'était le 21 mai 1991. Ce matin-là, Marie-Hélène, 23 ans, commerciale en produits pharmaceutiques, quitte son domicile de Cagnes-sur-Mer pour entamer sa tournée en voiture. Elle est vue pour la dernière fois par un témoin en début d'après-midi, à Monaco. "Elle n'avait aucune raison de disparaître, elle n'avait pas d'autorité à fuir, elle habitait avec un jeune homme, elle était libre et indépendante", assure sa mère. Depuis, plus aucun retrait bancaire, plus aucune nouvelle donnée à ses proches. Aucune trace non plus de la voiture de la jeune femme.
La famille de Marie-Hélène Audoye soupçonne alors des membres de son entourage d'être impliqués dans sa disparition. Mais l'enquête ne donne rien. Des avis de recherche, Annie Audoye en a placardé des milliers en 31 ans, en vain. L'enquête est finalement fermée en 2013, avec de nombreuses lacunes, selon l'avocate de la famille. "La maîtresse du compagnon de Marie-Hélène ne sera entendue que très, très, très longtemps après, alors même que la jalousie aurait pu être un mobile“, souligne auprès de TF1 maître Sophie Jonquet. “Même le compagnon de Marie-Hélène, on lui posera la question de savoir ce qu'il faisait le matin par exemple, sans lui poser la question de savoir ce qu'il faisait l'après-midi".
Source : TFI Info